Lacombe et Cie
33 Rue de Lorraine, Levallois-Perret (1887) [6]

Le Carbone S.A.
33 Rue de Lorraine, Levallois-Perret (1892)
12 et 33 Rue de Lorraine, Levallois-Perret (1895)
37 à 41 Rue de Paris, Gennevilliers / Seine (1927)

Usines 1911 : Levallois-Perret, Notre-Dame de Briançon, Francfort sur le Mein
Usines 1916 : Levallois-Perret, Gennevilliers, Notre-Dame de Briançon, New York

Succursales 1911 : Londres, Berlin
Succursales 1916 : Londres, New York, Zurich
Succursales 1923 : Bruxelles, Londres, Buenos-Ayres, New York, Milan, Zurich , Zwolle, Barcelone, Varsovie

Société Le Carbone-Lorraine S.A.
37 à 41 Rue Jean-Jaurès, Gennevilliers (1937)
45 Rue des Acacias, Paris 17e (1949)
80084 Amiens Cedex 2 (1996)

Pour les produits commercialisés sous la marque AD, voir Piles AD.

Formation de la société en nom collectif Lacombe et Cie pour M. Maurice Lacombe et une personne en commandite, au capital de 130000 fr, le 1er octobre 1886. La maison fabriquait entre autres les crayons de charbon pour lampes à arc et piles. [3][selon 4 : 3 août 1889]

La société a été dissoute et rétablie en août 1889 (vraisemblablement un changement de la commandite). [3]

La société anonyme Le Carbone a été constituée à Paris en 1892, au capital de 400000 fr, pour reprendre les affaires de la maison Lacombe. Sa raison sociale a été « Le Carbone, ancienne maison Lacombe et Cie ». [2]

Le Carbone-Lorraine résulte de la fusion, à dater du 1er janvier 1937, de la société Le Carbone (fondée en 1892, ancienne maison Lacombe et Cie) avec la Compagnie Lorraine de Charbons pour l'Électricité. Cette dernière société avait elle-même pris la suite en 1912 de la maison Fabius-Henrion (électriciens), et avait pris en 1921, la dénomination de Compagnie Lorraine de Charbons, lampes et appareillage électrique, puis en 1927, celle de Compagnie Lorraine de Charbons pour l'Électricité. [1]

Le capital de la Carbone-Lorraine était fixé à 53 millions, en actions nominatives de 500 fr, dont 105.000 attribuées en rémunération à la sociéte Le Carbone et 748 à la Compagnie Lorraine de Charbons pour l'Électricité. [5]

La société a pour activités principales la fabrication de balais pour machines électriques, de charbons agglomérés utilisés pour les lampes à arc et les piles électriques, de charbons de microphones, de résistances électriques, de noir de fumée et d'alliages durs à base de carbure de tungstène pour le travail des métaux. [1]

En 1948, La Carbone-Lorraine a créé avec la Compagnie Française Thomson-Houston (CFTH) la Compagnie Industrielle des Piles Électriques (CIPEL, voir Pile AD) par apport de son département de piles électriques, et en 1956, la mise en commun, avec la Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine, de son activité de métallurgie des poudres aboutit à la fondation de la Société des Poudres Métalliques et des Alliages Spéciaux Ugine-Carbone. [1]

Elle possède, en 1958, quatre usines situées à Gennevilliers (Seine), Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle), Montreuil-sous-Bois (Seine) et Epinouze (Drôme). [1]

En mai 2010 le nom de la société devient Mersen.

La groupe possède en 2021 50 sites industriels dans 35 pays et 16 centres de R&D.

[1] Centre des Archives du Monde du Travail
[2] L'Industrie électrique, Tome 1892, p.336
[3] Le Droit, 26-27 août 1889, p.810
[4] Le Droit, 8 juillet 1892, p.666
[5] La Journee Industrielle, 17 mars 1937, p.2
[7] Annuaire-almanach du commerce Didot-Bottin 1887, Tome 2, p.1538+1783