6B5

Extrait de « PRATIQUE et THEORIE DE LA T.S.F. » par Paul BERCHE

Sixième édition 1937 CHAPITRE XIV

Scan et OCR par Christian ADAM 06/01/2008 pour RADIOMUSEUM.ORG

Voir auparavant le texte consacré à la 2B6.

Un perfectionnement récent (1935) de la 2B6 est la 6B5, lampe complexe chauffée sous 6,3 volts 0,8 ampère. Elle ne présente qu'une cathode accessible, celle du second élément triode. La cathode de l’élément 1 est reliée à l'intérieur de la lampe à la grille de l'élément 2. Ces deux électrodes constituent les électrodes flottantes de la lampe. Elle fonctionne normalement sans aucune résistance de polarisation et le schéma de montage se conforme à la figure 839.

Le courant d’anode de l’élément 1 se referme entre grille et cathode de l'élément 2 lequel fonctionne avec une grille constamment positive. La caractéristique de fonctionnement de cet élément 2 est d'ailleurs donnée par la figure 840. La distorsion est d'autant moins grande que les courbes se rapprochent d’avantage dans leurs parties utilisées de portions de droites. La résistance cathodique de charge de l'élément 1 est constituée par la résistance interne grille-cathode de l'élément 2.

Attaquée par une tension BF de 15 volts efficaces, c'est à dire par une 6B7 par exemple, la 6B5 fournit 4 watts modulés avec une distorsion totale de seulement 5 %. L'impédance optimum de charge est de 7.000 ohms. Avec deux 6B5 montées en push-pull de grande puissance (400 volts anode et -13 volts de polarisation de la grille de la première triode) on obtient, pour une attaque entre grilles de 60 volts efficaces, une puissance modulée de 20 watts. L'impédance optimum d'anode à anode est alors de 10.000 ohms.

Il existe des lampes du type 6B5 dans les séries lampes « tous courants » en particulier la 25B5 et la 25N6, cette dernière munie du culot octal.

A noter aussi la 6N6 à culot octal qui présente les mêmes caractéristiques que la 6B5.